Direction Luderitz
La nuit a été courte et le réveil pique un peu. Comme chaque matin, nous devons tout ranger pour partir en excursion. Les oiseaux gazouillent tout près de notre tente. Pas de babouins présents sur le campement. Nous les avons observés hier dans les montagnes près du camp.
Aujourd’hui, la journée va être chargée : notre première étape est le village fantôme de Kolmanskop. Nous empruntons la B4 en plein désert du Namib. C’est magique ! Nous longeons une voie de chemin de fer mais celle ci est inutilisable. En effet, à cause du vent, le sable recouvre les voies quotidiennement. Il en va de même pour les routes. Un tractopelle enlève le sable de la B4 tous les jours.
Nous arrivons au village de Kolmanskop, ancien village abritant une exploitation de mine de diamants. Après la seconde guerre mondiale, le village a été abandonné pour d’autres régions avec des richesses encore plus prospères. Aujourd’hui, le village est recouvert de sable et les maisons en ruines. Ce site est impressionnant : on rentre dans ces maisons presque ensevelis où l’on imagine la vie d’autan. Déambuler dans l’ancien hôpital fait penser à des scènes de film d’horreur. Ça fout la frousse !!! Cette zone est aussi une région de protection des hyènes.
Après ce saut dans le temps, nous allons à Luderitz, ville coloniale très particulière au bord de l’océan Atlantique, seulement à 15 minutes de là. Jusqu’au dernier moment, on ne voit rien à part les dunes. On arrive en ville où l’architecture est hétéroclite avec des grosses influences allemandes. On s’arrête manger des saucisses allemandes avant d’admirer les édifices principaux et le bord de mer ! La ville est petite et vaut le coup d’oeil si on est dans le coin car assez atypique.
Nous repartons direction notre camping, le même que la veille. Nous dormons cette fois deux soirs de suite au même endroit. Sur la route, nous nous arrêtons à un point d’eau artificiel où l’on peut admirer des chevaux sauvages, menacés d’extinction à cause des conditions climatiques très rudes. Cette espèce peut rester jusqu’à 5 jours sans boire. Malheureusement, nous ne verrons qu’une autruche au point d’eau. Nous les avons aperçu plusieurs fois dans les plaines et peut être que nous retenterons notre chance demain matin.
Nous arrivons au camp qui n’a pas d’électricité et depuis le début nous avons bien du mal à recharger nos affaires. Dam est à court de batterie pour son appareil photo donc nous allons à la réception pour demander de charger les batteries, à 2 km du site. Du coup, on doit reprendre la voiture pour aller chercher la batterie plus tard donc nous montrons la tente de nuit.
Nous faisons une petite randonnée au départ du camping qui monte à un point de vue panoramique sur la réserve. Nous ne voyons pas d’animaux mais le coucher de soleil en haut de la montagne nous ravit. On voit l’étendue de la plaine. Les grands espaces tellement peu courants chez nous. Malgré la destination prisée des touristes, il y avait encore très peu de monde. On apprécie vraiment cette nature et ce silence.
Flippant les Maison pleine de sable, c’est clair qu’on se croirait dans un film !!!