Direction Sesriem
Nous nous sommes couchés tôt car une grosse étape nous attendait aujourd’hui. Après notre petit rituel du matin, nous partons pour les dunes de sable rouge. La trajet se fait uniquement sur de la piste donc nous ne pourrons pas aller vite. A la sortie de la réserve, nous voyons un troupeau d’oryx et de springbok. C’est l’avantage de se lever tôt, les animaux sont de sortie.
Nous reprenons la fameuse D707 et ses cadavres. Le paysage est toujours aussi magnifique et la chaleur grimpe peu à peu. Tout au long de la route, nous croisons des oryx et des springbok. Ils sont très sauvages et dès qu’on s’approche, ils s’enfuient. Il faut être très silencieux et patient pour les voir de près.
Les cadavres de la D707
On arrive à un petit village, Betta, où il y a normalement de quoi faire des courses. Déception : c’est une toute petite épicerie où deux rayons se courent après. Je commande une saucisse et une salade de patates en me demandant bien ce qu’on va nous donner.
On s’arrête un peu plus tard, manger sur la piste. La salade était en fait un tas de sauce type macédoine mais sucrée avec des patates. C’est pas sensationnel mais ça nous aura bien dépanner. Il est vraiment compliqué de s’acheter à manger ici en dehors des villes et comme il n’y en a presque pas… Sur les 1 800 km que nous avons parcourus, nous avons vu 3 SPAR… Véridique !
Nous reprenons la route et traversons des parcs naturels. Au loin, on croit apercevoir des oryx puis en fait des chevaux puis en fait non : des zèbres du désert !!! Un troupeau de zèbres traverse devant notre voiture. On est comme des fous. 
Un panneau de signalisation les annonce. Plus loin, on voit un panneau de girafe ! Là, c’est l’excitation totale. On ouvre grand les yeux sur cette route qui nous secoue depuis plusieurs heures à cause de son état assez dégradé. On sort du parc et nous n’avons pas vu de girafe. Une autre fois !
Nous commençons à être bien fatigués du trajet et nous avons hâte d’arriver à Sesriem. Nous arrivons à un camping beaucoup plus grand que les précédents. En effet, Sesriem fait partie des grosses destinations de tourisme en Namibie. La chaleur y est étouffante. Une épicerie, un bar et un petit restaurant sont présents. Bon, l’épicerie est du même ordre que celle de Betta…
On part pour une première dune, la dune Elim qui est juste à 2 km du camping. Sur le chemin, on croise des gnous allongés sous un arbre. Les couleurs sont incroyables et les constrates dignes de Photoshop ! On gravit la dune non sans mal. C’est assez physique de marcher dans le sable. Avec ma carence en fer, je surventile un maximum mais la vue vaut bien cette peine. Il y a pleins de bêtes dans le sable : des fourmis transgéniques taille XXL, des bouziers, des lézards à 3 couleurs… niveau faune la journée aura été fructueuse !
Dune Elim
On assiste au coucher de soleil en haut. La descente est un vrai plaisir de gosses ! On ramène 3 kilos de sable dans nos chaussures mais cette sensation de glisse est magique. Ce soir, il faudra se coucher tôt car demain nous allons faire l’ouverture du parc à 5 h 15… On est à peine sortis de la douche qu’on a encore du sable sur soi. C’est l’inconvénient d’être toujours dehors. La voiture étant pleine de poussière, on passe notre temps à se laver les mains.
On s’aperçoit que le pare choc avant de la voiture se détache d’un côté. Il manque une vis, sûrement partie avec les vibrations de la voiture. Demain, il nous faudra trouver un garage pour faire réparer ça. Seulement, nous allons partir très tôt donc on espère que le pare choc tienne toute la journée demain. On part se coucher dans une ambiance de camping plus festive. On entend de nombreux rires et cris. La quiétude de Namtib s’est envolée.
Énorme le zèbre devant le panneau ! Et le panneau girafe, j’aurai été comme une dingue aussi !! Vous faites trop rêver
🙂 oui on profite bien du voyage ! On est à la frontière avec l’Angola la au bord d’une rivière et on file demain pour 3 jours dans le parc d’Etosha où il y a pleins d’animaux. Gros bisous !