Direction Windhoek
Ce matin, la grasse matinée jusqu’à 7 h aurait été parfaite si Dam n’avait évidemment pas fait sa spéciale où le réveil sonne à 5 h… 😀
On se lève et le feu de la veille repart directement avec une bûche. Nous sommes restés longtemps près du feu à écouter les bruits et regarder les étoiles. C’était assez magique toujours avec la crainte qu’un léopard féroce nous attaque :-P. On prend le temps de déjeuner et de s’éveiller en même temps que le soleil et ça fait du bien. On plie pour la dernière fois nos sacs de couchage et notre super tente non sans une petite nostalgie. Avant de partir, on décide de mettre un peu d’eau sur les braises pour éteindre le feu : un geiser naît !!! Après 4 seaux d’eau, on vient à bout des braises. Dam était fier de son feu coriace.
On prend le temps de naviguer dans la réserve une dernière fois à la recherche d’animaux et nous en voyons un bon nombre : phacochère, oryx, zèbre, autruche, gnou, etc.
Nous reprenons la route principale B1 qui mène vers la capitale. On fait un bref stop sur la route pour remettre un peu d’essence car on doit rendre la voiture avec un certain nombre de litres ce qui est toujours un peu pénible car il faut calculer à la louche. On arrive à la station et un homme se précipite pour nous faire garer. On le voit venir gros comme une maison et il n’est pas pompiste. Il tente juste de gagner un peu d’argent. Dans ces cas là, quoi que l’on fasse, on a l’impression de mal faire. Il taille donc la bavette à Dam alors que le pompiste fait son travail. Un autre employé vient faire les vitres. Une personne = un pourboire. On pourrait certainement les envoyer bouler mais l’homme et un enfant viennent limite bloquer notre porte pour mendier à manger. C’est sûr qu’avec le matériel qu’on a dans la voiture, la vie doit leur sembler injuste. On leur donne donc un billet pour qu’ils partent. On repart avec un goût de racket forcé et ce n’est pas agréable. Bien sûr nous aurions pu refuser mais le malaise aurait été plus grand.
On repart pour la capitale où nous devons arriver vers 14 h. On décide donc de tracer pour manger tranquillement au lodge plutôt que le long de l’autoroute. D’ailleurs, ils sont en train de faire une véritable autoroute avec deux voies ! Il y a donc beaucoup de travaux et de circulation. Une famille de phacochères et des vaches traversent sans gêne la route nous obligeant à freiner pour les laisser passer. Scène un peu surréaliste ! Les gens roulent vite et ne respectent pas les limitations de vitesse. On n’a vu le long de la route des contrôles radars dont un automatique. Le long de l’autoroute, on voit beaucoup de gens marcher et vendre des choses alors même que les gens roulent à 120 km / h… Niveau sécurité routière on a vu mieux mais bon on a vite compris quand on a vu qu’ils transportaient les gens à l’arrière des 4 x 4 en mode bétail…
On prend la sortie pour la capitale et après quelques cafouillages pour trouver la bonne route, nous arrivons au lodge. On est content d’arriver tôt pour pouvoir aller en ville et aussi se poser. On demande donc conseil pour aller en ville et on nous appelle un taxi. On n’a un peu de mal à se comprendre avec le taxi qui nous dépose à un petit centre commercial. Nous avons 1 h 30 avant qu’il revienne nous chercher. On rentre dans le centre où nous ne trouvons rien de bien intéressant. Nous pensions rejoindre une rue piétonne. On part à la recherche de souvenirs à rapporter. Le temps passe et on n’a pas le temps de sortir pour visiter plus la ville. Un employé du lodge nous a dit qu’il était sûr d’être en ville jusqu’à la fermeture des magasins à 17 h mais au delà il fallait mieux rentrer. Nous n’aurons donc pas vu grand chose de la capitale à part à travers le taxi. Difficile donc d’avoir un avis sur cette ville. Nous retournons au lodge où l’on prend le temps de se reposer un peu. Ce soir, nous apprécions un bon repas rafiné qui fait vraiment du bien après 3 semaines de camping où on a mangé peu varié. On se remémore notre voyage qui nous a offert de belles surprises et nous ne nous lassons pas de se les rappeler.