Buenos Aires – Acte 1
On a choisi de prendre un hostal dans le quartier de Palermo, réputé pour être sûr. C’est le quartier branché de la classe moyenne. Notre hostal se trouve dans Palermo Viejo (vieux) qui se divise en plusieurs sous-quartiers : Palermo Soho et Palermo Hollywood délimités par la voie de chemin de fer. On trouve les plus grands espaces verts de la ville dans ce quartier.
Notre hostal est plutôt une auberge de jeunesse, très coloré à l’image du quartier. On loge au Art Factory. Les murs sont décorés de graffitis, c’est convivial. On discute avec le gérant, très sympa, qui nous conseille des adresses. Il est trop tôt encore pour le check-in, on décide donc d’aller découvrir ce fameux quartier sans trop s’éloigner car nous voulons faire le check-in en début d’après-midi.
Dehors, les habitations ont des styles complètement différents. On aperçoit un immeuble complètement feuillu, celui d’à côté avec d’énormes graffitis, puis un immeuble en brique rouge. Le mélange est surprenant mais plutôt réussi.
On se rend vite compte en regardant les boutiques de créateurs que c’est aussi un quartier de jeunes bobos.
On passe par le cœur de Palermo : la plaza Serrano puis on file sur la plaza Italia, grand rond point et zone de correspondance pour les transports. C’est aussi le point d’entrée pour les grands espaces verts qui abritent un zoo et un planétarium. Sur le chemin, on est frappé par le nombre de chiens et de promeneurs professionnels avec 10 laisses. On prend le temps de se poser un moment dans un parc notamment pour choisir un restaurant dans le coin.
On décide de tester une référence dans le Lonely Planet : Don Julio, réputé pour sa parilla, terme pour désigner une cuisson au charbon de bois. Arrivés devant le restaurant, les prix indiqués sont trois fois plus chers que dans le guide. On se demande si l’inflation est passée par là… On veut quand même essayer le fameux bife de chorizo, du faux-filet.
Beaucoup de mots utilisés uniquement en Argentine sont à la carte. Le choix est un peu compliqué.
Je prends un empanada, petit chausson fourré avec une garniture au choix et cuit au four parfois frit. Il est humita c’est à dire au maïs et à la courge. Délicieux ! C’est un encas très apprécié des Argentins. Il y a même des magasins spéciaux comme une boulangerie : une empanaderia. J’ajoute une salade de quinoa avec une petite courge verte, zapallo, de la menthe, des oignons verts et des noisettes grillées. Très frais !
Damdam en bon viandard prend le bife de chorizo ancho (large) avec une purée de papas (patates). Lorsque le plat arrive, c’est l’hallucination : il y a au moins 600 g au bas mot ! Pas de doute, on est en Argentine.
Tout est très bon mais les prix assez élevés : environ 25 euros par personne, assez semblable à des prix français. Ici, le pain et l’eau sont payants. Il est d’usage de laisser un pourboire qui correspondant à environ 10 % de la note pour le service dans les restaurants si celui-ci n’est pas compris.
On rentre à l’hostal plus que contentés. Après avoir pris possession de notre chambre, on retourne visiter la ville et à la recherche d’informations pour notre bus à prendre pour l’aéroport. On nous a indiqué que depuis peu on doit acheter obligatoirement une carte rechargeable pour pouvoir prendre le bus : la carte SUBE.
Malgré la pluie qui s’abat sur Buenos Aires, la mission du soir sera de chercher cette fameuse carte pour prendre le bus le lendemain matin. On fait plusieurs kioscos mais cette carte semble introuvable. Les gens nous paraissent assez désagréables et certains ne veulent même pas nous répondre. Le quartier est plus animé que dans la journée.
On doit également retirer de l’argent car nous sommes déjà à sec. En effet, on ne peut retirer que 2 000 ARS (120 €) voire que 1 500 ARS dans certains distributeurs par transaction avec une limite de 2 retraits par jour. Autant dire que ce n’est pas beaucoup vu la forte inflation et des prix semblables à chez nous. A chaque transaction, on est taxé par la banque en Argentine (92 ARS soit environ 5 €) en plus de nos frais bancaires.
Après avoir fait chou blanc pour la carte, on jette notre dévolu un peu par défaut sur un restaurant non loin de l’hostal : La Escondida (caché). Il y a du choix et on veut éviter de faire une overdose de viande tout de suite. Il propose de choisir un plat comme une tortilla, l’omelette espagnole et un salad bar est à notre disposition. La nourriture est correcte mais les quantités des plats sont astronomiques et impossibles à terminer. C’est du gâchis…
La capitale ne nous a pas vraiment séduit pour le moment. On sent vraiment la pollution et aussi comme c’est le printemps, beaucoup de pollen circule. Ça gratte de partout ! On attend avec impatience de découvrir les autres quartiers.
Vous pouvez consulter notre album photo ici. Nous rajouterons des photos a posteriori : n’hésitez pas à revenir régulièrement.
n attend la suite avec impatience
bisous