En route pour Puerto Iguazú
On ne fait pas long feu le soir complètement lessivé du long courrier. Un vent assez violent souffle toute la nuit et cela nous réveille tôt. Ça tombe bien, on voulait aller prendre quelques photos avec le soleil qui se lève avant de prendre le bus direction l’aéroport.
On prend un petit-déjeuner continental que propose l’hostal mais on a quand même droit à la confiture dulce de leche. Pas mal du tout ! Il faut qu’on trouve impérativement cette carte SUBE. On redemande conseil à l’accueil qui nous confirme que le kiosco qu’on a déjà fait hier la vend. On retente le coup et là miracle, on veut bien nous la vendre cette fois-ci. Par contre, on commence à comprendre qu’aucun prix ne sera fiable dans les guides à cause de l’inflation du pays. Affichée à 3,5 ARS, elle coûte désormais 35 ARS pour vous donner un ordre d’idée de l’inflation ! Le petit plus : notre trajet coûte 6,5 ARS et la carte permet de voyager à crédit jusqu’à – 20 ARS. Assez originale comme concept ! On a donc pas besoin de la charger.
On retourne rapidement dans Palermo pour immortaliser quelques souvenirs.
On cherche donc notre bus 160 qui se trouve tout près de l’hostal. On réussit à trouver l’emplacement de l’arrêt non sans mal. Aucune indication sur les arrêts ni les horaires n’est disponible.
On voit passer un premier bus 160 qui ne s’arrête pas malgré nos mains levées. Ça commence bien. Un autre arrive et une fille nous dit que celui-ci ne va pas à l’aéroport. Il faut prendre celui juste derrière. On ne sait pas trop comment ils arrivent à se repérer mais en tout cas, on la remercie pour l’info qui s’est avérée vraie.
Damien filme un peu le voyage, ça secoue dans tous les sens. Il faut guetter l’aéroport. On aperçoit l’océan : ça ne doit plus être très loin. Le chauffeur nous indique qu’il faut descendre. En quatrième vitesse, on descend car ici ils roulent à vive allure et ne s’arrêtent pas longtemps.
Damien semble soucieux et a l’impression d’avoir oublié quelque chose… Effectivement, il comprend que le bruit que nous avons entendu dans le bus est en fait la chute de son filtre polarisant pour son objectif. Là, c’est un peu le drame…
On traverse pour trouver l’arrêt du 160 qui va dans l’autre direction et on décide d’attendre un moment en espérant retrouver notre bus.
Après 5 bus 160 fouillés, on se résout à aller au check-in.
C’est la mine fermée qu’on se traîne dans l’aéroport, conscients qu’il sera difficile de trouver un remplaçant à ce filtre. On identifie une boutique photo à Puerto Iguazú. Qui sait peut-être serons nous chanceux…
1 réponse
[…] polarisant Hoya HD 77 mm Filtre polarisant Hama 77 mm de secours (acheté à Salta) Filtre ND 400 Hoya 77 mm Filtre ND 1000 Hoya 77 […]