En direction de Buenos Aires
On se lève super tôt car notre bus part à 7 h 30 pour aller à El Calafate.
On retrouve le groupe de français dans le bus avec le boulet de la veille. Sur la route, on croise un camion complètement couché. Au bout de 3 bonnes heures, on arrive à El Calafate (vers 11h00). Notre première objectif est de réserver un bus pour aller à l’aéroport . Nous contactons la compagnie VES Patagonia avec le téléphone de l’office du tourisme. En moins de 5 minutes tout est bouclé, nous nous mettons d’accord pour un ramassage à 16h00 devant le terminal de bus. On est content car c’est simple et moins cher que de prendre un taxi à deux.
On a quelques heures à tuer et on décide donc de faire les boutiques. On poste quelques cartes en croisant les doigts pour qu’elles arrivent…
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, on part déjeuner dans la boulangerie Don Luis que nous avons bien squattée. On prend des chipas, une sorte de gougère, des empanadas et des salades.
On retourne au terminal pour attendre le mini bus pour l’aéroport prévu à 16 h. Les minutes passent. Il est 16 h 30 et toujours pas de bus en vue. Damien va demander à l’office du tourisme si c’est normal et se fait envoyer paître : « Si tu ne vois personne, prends un taxi ! »
Le bus arrive enfin avec pas mal de retard. Il nous demande de payer direct sans un bonjour. Ambiance… On continue de prendre des gens sur le chemin. On espère qu’il n’y aura pas trop de queue car on est plus très large.
On arrive à l’aéroport vers 17 h et il est tout petit donc les formalités vont très vite. Ouf ! On attend dans le hall sans hâte de prendre l’avion.
On décolle en avance et les turbulences commencent. Je me dis que ça va être très très long… Néanmoins la vue sur lago Argentino est splendide (c’est DamDam qui parle).
On nous offre une petite collation : sandwich et alfajor de maïzena accompagnés d’une boisson. Ça fait toujours plaisir.
On arrive près de Buenos Aires et c’est très impressionnant de survoler la ville de si près. On atterrit au bord de l’océan en ayant l’impression de frôler les maisons ! La piste doit être courte car le pilote freine comme un dingue. On applaudit dans l’avion.
Je regarde Dam en me tenant au siège un peu éprouvée et il m’annonce le crash de l’avion en Colombie. Il était soulagé que je n’ai rien vu à midi car tout le monde en parlait. Ça a finalement du bon de ne pas tout comprendre…
On doit recharger la carte Sube pour les transports en commun. Il n’y a qu’un seul endroit à l’aéroport où l’on peut le faire et évidemment c’est en panne. On demande à quelqu’un du bus de passer sur son crédit et on lui donne 20 pesos en échange.
Il fait 30 degrés mais il fait nuit bien plus tôt. Il est 21 h passé et il fait déjà nuit contrairement à El Chaltén. Après 30 minutes, on arrive à l’hostal. C’est le même qu’à l’aller mais dans un autre quartier. On a choisi de séjourner à San Telmo, plus proche du centre.
On part manger à la Poesía, un des plus vieux bars de Buenos Aires. On retrouve les propinas (pourboires) obligatoires de Buenos Aires et les cubiertos (frais sur les couverts). C’est un peu étrange ce fonctionnement et on s’est aperçu que les Argentins avaient tendance à ne rien ne donner.
On prend des informations pour le lendemain ne sachant pas encore notre programme.