Excursion – Salta Puna – Jour 3
Il est temps pour nous de quitter Tolar Grande. Aujourd’hui, on est obligé de repasser par la même route qu’il y a deux jours en sens inverse. Pas de grande nouveauté donc mais on va s’arrêter à nouveau sur certains sites pour pouvoir prendre des photos. La dernière fois, le soleil était trop bas.
Los Colorados
On s’arrête sur les trois sites principaux de los Colorados :
- El Salar del Diablo
- Las Siete Curvas
- El Desierto del Diablo
Il est tout blanc à cause du soleil. Normalement, il est tout rouge. On grimpe jusqu’à une espèce de mirador. Il y a pleins de pierres incrustées dans le sol qui s’effrite et qui brille. On en ramasse une pour demander ce que c’est. Notre guide nous dit que c’est du gypse, la matière première pour fabriquer du plâtre. Il nous montre une scène d’un homme avec le bras dans le plâtre du dernier Fast and Furious pour être sûr que l’on a bien saisi.
Le guide est déchaîné dans la voiture. Il roule à vive allure sur la piste et prend tous les virages à la corde. On comprend mieux pourquoi il est fan des films de voiture. Lorsque l’on dépasse un camion, on ne voit plus la route pendant plusieurs secondes à cause de la poussière.
Sur le chemin, on s’arrête pour prendre en photos de nandous. Damdam sort son super objectif pour les mitrailler de loin. Et là, je vous le donne en mille : il s’aperçoit qu’il n’a plus sa GoPro. Sur le coup, je ne m’inquiète pas trop. On cherche plus en détail mais toujours rien. Le guide nous dit qu’il peut demander à un collègue de regarder dans la chambre. Il ne fait pas bon d’être fatigué…
On passe un point à 4 560 m d’altitude : Alto Chorrillo. Là encore, on ne ressent pas du tout l’altitude.
San Antonio de los Cobres
On arrive au village de San Antonio pour manger avant de reprendre la route.
Le guide se plaint qu’il doit refaire le plein. Manifestement, il ne comprend pas le principe de l’éco-conduite… A la station service, on voit une camionnette d’une autre époque débarquer : toute la carrosserie rouillée et déglinguée, on se demande comment le tacot peut encore rouler ! Ça doit être un modèle qui se transmet de génération en génération.
Le guide passe son temps au téléphone avec sa femme qui semble pressée de le voir rentrer. Il est tout content de nous montrer qu’il fume des Parisiennes. Le collègue du guide nous confirme que la GoPro était sous le lit. Là, je ris jaune car Dam se moque constamment de moi car je regarde sous le lit avant de quitter les hostals. La seule fois où je le laisse fermer la chambre… Le guide nous propose de l’envoyer par la Poste à la gare routière de Mendoza. On s’en sort bien ! Il ouvre une bière avec une de ces bagues pour fêter ça.
On mange en étant rassurés et on en profite pour parler un peu des lois en Argentine concernant la route. Cristian nous confirme que le port du casque est obligatoire mais que peu de monde respecte cette règle.
Salta
On reprend la route en direction de Salta. Le guide se lâche complètement et met la musique à fond. Il se dandine sur son siège passant d’une musique de rock à une musique romantique argentine de India Martinez.
On croise des moutons qui se mettent à courir dans tous les sens sans raison apparente. La scène est assez cocasse.
Avec l’altitude, les bouteilles d’eau dans la voiture se sont complètement rétractés.
Cristian adopte une allure encore plus rapide et il continue de prendre les virages à la corde avec la main sur le frein à main. Il n’a même pas mis sa ceinture de sécurité. On n’ose pas faire de réflexion mais on est moyen en confiance…
On quitte la piste pour retrouver le goudron. On se dit qu’il va rouler encore plus vite. Il double toutes les voitures que l’on croise ainsi que les vélos et les deux roues avec des distances de sécurité plus que douteuses. On aperçoit deux motos et on comprend que ce sont des policiers. On est un peu soulagé pensant qu’on va avoir un peu de répit. On manque d’éclater de rire : Cristian manque de toucher les pneus arrières tellement il colle les policiers pendant plusieurs minutes car il y a des voitures en face et les double avec une sérénité déconcertante. Surréaliste ! Je vois Damdam qui évite de regarder la route.
On arrive enfin sur Salta après avoir frôlé des bus, des vélos et des motos. Le guide nous fait son laïus pour nous dire combien il est heureux de faire découvrir sa région, tout ça en fumant une clope et en slalommant entre les voitures. On est moyen réceptif à son discours tellement on a les yeux rivés sur la route et on a hâte qu’il coupe le moteur. Il doit encore faire le plein tout en marmonnant qu’il ne comprend vraiment pas pourquoi ça descend si vite. On est limite en sueur en arrivant à la gare. Il est 16 h et notre arrivée sur Salta était prévue vers 17 h 30 – 18 h… On se quitte en se faisant la bise mais on est encore un peu secoué de cette conduite.
On pose nos sacs à la consigne de la gare pour pouvoir profiter un peu de la ville avant de prendre notre bus à 22 h. On se pose dans un bar pour reprendre nos esprits et on flâne au marché municipal.
Le temps est à l’orage et il fait très lourd. On rejoint la gare et nous préparons au voyage de nuit de 10 h en bus.
Vous pouvez voir la trace GPS de notre circuit ici.
Vous pouvez consulter notre album photo ici. Nous rajouterons des photos a posteriori : n’hésitez pas à revenir régulièrement.
Heureuse de vous retrouver ce matin ! Les photos sont vraiment magnifiques, intéressantes et insolites parfois ( le gamin qui promène son caniche en laisse 🙂
A tout bientôt, Bises
contente d’avoir des nouvelles
ravie que tout se passe bien et merci pour ces belles photos et les commentaires qui ne manquent pas d’humour
bises
Merci 🙂 On va bientôt prendre le bus pendant de longues heures. Du coup, on va avoir un peu de retard dans nos articles… Gros bisous !
Contente de savoir que vous avez réchappé à la conduite sportive de votre guide !!!
Et nous donc ! Mais globalement ils roulent vraiment comme des fous ^^
Bonjour, je vois que Damdam est toujours aussi tête en l’air, les photos sont magnifiques,les commentaires sont très vivants à l’image de Camcam. Toute la famille vous suit.
Grosses bises
J’essaie de rester dans son champ de vision pour qu’il ne m’oublie pas ^^ Merci pour ce commentaire 🙂
A ma décharge la Go Pro s’est tout de même retrouvée derrière le pied du lit ^^
Bises.
Toute cette comédie pour se faire payer une Hero 5 pour Noël… Pitoyable !
Vraiment pas subtil !!! Mais ça va peut être être le cas car aucune nouvelle de notre guide pour la GoPro…
Coucou, magnifiques paysages, grandioses….. Vous êtes sur la planète Mars !!! Cam parait perdue dans ce désert !
Bises à vous